Bataille décisive
Pâques 2020 restera pour les catholiques du monde entier une grande épreuve.
Mise à part l’époque cruelle de la Révolution française, où les bons prêtres et les vrais fidèles, non compromis avec les idées de la dévastation de la vraie Foi, se cachaient pour adorer le vrai Dieu, dans les bois en catimini, à la nuit tombée ou avant le lever du soleil, jamais depuis la Résurrection historique de Jésus pareille avanie n’avait eu lieu.
Aucun culte public ne serait rendu à Jésus-Christ en cette fête de Pâques, de l’année 2020.
Le Jeudi saint, 9 avril dernier, le Préfet de Vendée envoyait par courriel à tous les Maires de son département les lignes que voici :
« Mesdames et Messieurs les Maires,
A la veille du weekend pascal, je souhaite attirer votre attention sur les règles applicables au culte et aux cérémonies religieuses pendant la période de l'état d'urgence sanitaire.
Le décret n°2020-293 du 23 mars 2020 précise dans son article 8 que les établissements de culte, relevant de la catégorie V des Établissements recevant du public, sont autorisés à rester ouverts. En revanche, tout rassemblement ou réunion en leur sein est interdit, à l'exception des cérémonies funéraires dans la limite de 20 personnes.
Les fidèles sont autorisés individuellement à se rendre dans les lieux de culte qui sont restés ouverts, munis d'une attestation de déplacement dérogatoire mentionnant le motif 5° (promenade), et dans les conditions applicables à ce 5° : dans la limite d'une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile. A l'intérieur du lieu de culte, tout rassemblement étant interdit, le fidèle doit prier ou se recueillir isolément. Plusieurs personnes peuvent s'y trouver simultanément, mais dispersées et en très petit nombre. Il ne doit y avoir aucun regroupement fortuit ni rassemblement organisé.
Les personnes exerçant des fonctions cultuelles sont également autorisées à s'y rendre en étant détentrices d'un justificatif de déplacement professionnel.
Si les réunions ou rassemblements sont interdits dans les lieux de culte, des offices peuvent toutefois être célébrés à huis clos, notamment afin d'être enregistrés et diffusés par les médias ou sur les médias sociaux. Le cas échéant, les ministres du culte peuvent être assistés, si nécessaire, de techniciens réalisant l'enregistrement de la cérémonie. Ceux-ci doivent respecter les gestes barrières destinés à lutter contre la propagation du virus et être porteurs de l'attestation de déplacement dérogatoire pour motif professionnel.
Tout lieu de culte ouvert demeure sous la responsabilité de l'association cultuelle qui le gère ou en est l'affectataire. Elle doit y assurer une présence permanente, chargée de veiller au strict respect des consignes.
Enfin, je vous rappelle que la période des fêtes religieuses ne permet pas de déroger à l'interdiction de location ou de mise à disposition de salles de réunion ou de réception à des particuliers ou des associations.
Je profite de ce message pour vous transmettre, en pièce jointe, une fiche réalisée par l'ONAC-VG relative aux démarches à suivre en cas de décès d'un ressortissant de l'ONAC.
Bien à vous,
Benoît Brocart
Préfet de la Vendée »
Quelques jours avant, en la fête de l’Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie, l’évêque de Luçon en Vendée consacrait son Diocèse au Cœur Immaculé de Marie. Nous avons à juste titre salué ce geste de Foi, même s’il est insuffisant, puisque le Concile n’est pas évoqué pour le condamner, et que la Russie n’est pas consacrée au Cœur Immaculé.
Si nous faisons le parallèle entre ces deux prises de positions, celle de l’Évêque, celle du Préfet, quelques questions se posent :
• Y a-t-il dans l’écrit du Préfet une réponse à l’acte public de l’Évêque ?
• Est-ce une grimace du diable à l’humilité de la Vierge veillant sur les âmes des Vendéens ?
• A la Paix du Ciel donnée par Notre-Dame, l’enfer ne cherche-t-il pas à ricaner ?
• La franc-maçonnerie (elle ne se cache plus à présent) ne grince-t-elle pas des dents lorsque l’Immaculée devient pour ses enfants à Elle consacrés une protection céleste ?
Tout nous porte à croire que Satan a mis bas son masque en ce carême 2020.
Le démon peut sans doute ricaner, il sait bien pourtant que son temps est limité et compté. Il est vaincu et le sait.
Le temps est donc bientôt à l’heure de la Victoire, du Christ-Roi par l’Immaculée.
Abbé Dominique Rousseau
Mardi 21 avril 2020